Les plus anciennes, destinées à la location, ont été construites en 1860, selon un plan d’urbanisation soigneusement établi, après les travaux d’infrastructure pour l’alimentation en eau et en gaz, la voirie, la construction du Casino Mauresque, de l’observatoire et de la passerelle, des serres, sans oublier la création d’un parc.
A l’origine, la « ville d’Hiver » est créée dans le but d’attirer les malades atteints de tuberculose, une sorte de gigantesque sanatorium sur le Bassin d’Arcachon dans lequel ils peuvent séjourner avec leur famille et leurs domestiques. La villa Marie-Adèle par exemple possède une cheminée pour chauffer la villa lors des cures tandis que la villa Marcelle-Marie est une « maison courant d’air » permettant à l’air des pins de circuler et ainsi guérir les tuberculeux. Ces villas extravagantes sont d’apparences bien différentes mais sont aménagées de la même façon.
La notoriété de la « ville d’Hiver » s’accroît fortement et attire les populations fortunées bien-portantes qui viennent se divertir à Arcachon au casino Mauresque et profiter de cette nouvelle station balnéaire en plein essor.
Enfin, après la Grande Guerre qui a touché Arcachon, les villas de la « ville d’Hiver » sont morcelées et un nouveau style architectural, le style néobasque, s’impose. Les constructions deviennent de plus en plus contemporaines et la « ville d’Hiver » perdit de son aura… Jusqu’au sursaut de 1985 où des passionnés achètent et rénovent les villas afin de leurs donner un second souffle.